En Turquie, l’oléiculture ne se résume pas à une production : c’est une tradition.
Greffer les oliviers sauvages, tailler, fertiliser avec respect, cueillir au bon moment, des gestes ancestraux qui sont transmis de génération en génération.

Ils s’accompagnent de rituels, de chants, de fêtes.
Ici, on partage la récolte en laissant des fruits aux plus fragiles (başak), on apprend en observant les anciens, on célèbre l’arrivée de l’huile nouvelle comme une naissance.
L’oléiculture traditionnelle turque est aujourd’hui classée au patrimoine culturel immatériel de l’humanité nécessitant une sauvegarde urgente.
Préserver ce patrimoine, c’est préserver l’échange, la transmission, le respect de la nature, l’observation patiente du vivant…

Nous avons à coeur de soutenir les femmes en les impliquant dans les vergers et dans la transformation.
Résister à la bétonisation galopante qui ronge les terres côtières, et avec elles, l’histoire d’un peuple et de ses arbres…
Choisir une agriculture à taille humaine, à hauteur de main, qui laisse au sol l’espace de s’exprimer, et n’intervient que pour accompagner son élan.
