Le verger est en perpétuelle évolution. Cette région, longtemps soumise à un développement en mono-culture et cultivée en essayant de maitriser l’enherbement, nous souhaitons maintenant restaurer la biodiversité nécéssaire à la vie. Nos arbres sont robustes et résilients, nous sommes certains qu’ils sauront s’adapter à la concurrence hydrique avec les fanes de radis et roquette sauvage, les pâquerettes, les coquelicots et les artichauts qui pousseront naturellement si on n’intervient pas.
Parmi nos arbres, nous rêvons de figues séchées, d’amandes grillées, et souhaitons, à long terme, nous diversifier en plantant des grenadiers et des pistachiers peu présents dans la région.

Pour embellir nos assiettes et accompagner à merveille nos huiles d’olive, nous nous préparons à la cueillette d’herbes sauvages. La cuisine de la côte égéenne est réputée pour son utilisation des herbes sauvages comme le lis des steppes, la chicorée sauvage, le pourpier, le pissenlit.

En dernier, on rêve de peut-être même de miel si on a la chance d’attraper un essaim d’abeilles, produit à l’ombre de nos arbres.
